L’IST qui flambe

26 juin 2006

Il s’agit de la lymphogranulomatose vénérienne, la LGV. Cette infection sexuellement transmissible (IST) extrêmement rare frappe la communauté homosexuelle des grandes villes. En France, 118 cas ont été recensés en 2005. Et c’est beaucoup.

En cause, une augmentation des pratiques sexuelles à risque. Et notamment des rapports anaux non protégés entre homosexuels masculins, selon le dernier numéro du Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH). Ses rédacteurs s’inquiètent de la persistance de cette IST. “L’allure de la courbe épidémique indique une émergence depuis 2004 et une persistance de cette infection en 2005“.

La LGV représente un risque supplémentaire de transmission du VIH. D’où l’importance de la dépister précocement pour mettre en place une antibiothérapie le plus tôt possible. Douleurs recto-anales, fausses envies d’aller à la selle, alternances de diarrhées et de constipations, émissions douloureuses de selles mêlées à du sang et des glaires, fièvre… Autant de symptômes qui signent la présence de la maladie. Consulter sans attendre.

  • Source : BEH, N°25/2006

Aller à la barre d’outils