L’objectif de la santé pour tous est-il vraiment réaliste ?

25 juin 2001

Lancé en 1975 par l’OMS à l’occasion de la Déclaration d’Alma Ata, le défi de « la Santé pour tous en l’an 2000 » n’a pas été atteint. Du 25 au 27 juin, des congressistes de tous pays se sont réunis à Paris pour en débattre à nouveau, centrant leur approche sur « progrès médical et qualité de vie ». Organisé par le Pr Claude Jasmin de Villejuif, ce congrès a rassemblé des participants de très haut niveau. Dont plusieurs Prix Nobel et de nombreux responsables de dimension mondiale.

Les progrès sont là. L’OMS a fait reconnaître le concept, et des « échelles » de qualité de vie intitulées WHOQOL ( pour WHO Quality of Life) ont vu le jour. Comme le souligne Claude Jasmin, «Il y a des échelles de qualité de vie qui commencent à devenir des outils internationaux, mais ce n’est pas facile parce qu’il a fallu faire des outils pratiquement pour chaque maladie. »

Chercheurs et praticiens doivent encore obtenir de faire remonter la qualité de vie dans l’échelle des priorités. Nous avons en effet maintenant « des potentialités d’être capables de maîtriser la maladie et le handicap, avec une capacité de prévenir, de traiter, de réparer, de compenser. » A condition que le message des congressistes réunis à Paris soit entendu. Et que le malade soit réellement placé « au centre des préoccupations ».

  • Source : Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism, Juin 2001

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