











Ce nest pas sur le front des maladies infectieuses mais sur celui des maladies non-transmissibles comme les maladies cardio-vasculaires, les cancers, le diabète et les maladies respiratoires chroniques que se livreront les grandes batailles sanitaires de demain. LOMS en est convaincue, et à lissue de sa 51ème assemblée mondiale elle a invité ses Etats-Membres à sengager résolument dans la mise en uvre dune stratégie globale de lutte contre ce fléau montant. Aujourdhui, plus dun décès sur trois est dû à ces affections dans les pays développés. Mais le problème concerne également le monde en développement, puisque lOMS estime que dici lan 2020 « les trois-quarts environ de tous les décès qui sy produiront leur seront imputables ».
Les experts de lOMS ont insisté sur le fait « que 50% des maladies cardio-vasculaires et un tiers des cancers peuvent être prévenus. Les facteurs de risque et notamment le tabagisme, un régime alimentaire déséquilibré, le manque dexercice physique et labus dalcool interviennent souvent et peuvent être infléchis ». Mais alors quon parle beaucoup de nécessaires réformes autour de cette organisation, on notera également quà lhabituel discours « missionnaire » des tenants de léducation sanitaire sajoutent désormais la demande de voir le dépistage précoce, le traitement et la réadaptation admis au rang des stratégies prioritaires. 50% des maladies cardio-vasculaires et un tiers des cancers peuvent être prévenus.
Source : WHO Bulletin, 2000, 78 (4), pp 521-533
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