L’ostéopathie reconnue… pour moitié !

24 octobre 2002

Contrairement à d’autres pays européens et certains états des Etats-Unis, la France tolère désormais la pratique de l’ostéopathie. Elle la reconnaît même officiellement depuis un an. Enfin… en partie !
Le diplôme qualifiant étant reconnu, il reste encore à définir la liste des établissements autorisés à délivrer le sésame. Et si la loi est bien écrite semble-t-il, il n’en va pas de même de ses décrets d’application sans lesquels elle ne saurait avoir… force de loi.

Bref pour le moment, la prise en charge de l’ostéopathie n’est pas à l’ordre du jour en France alors qu’elle existe dans certains pays scandinaves. Cependant, certaines mutuelles proposent des forfaits à leurs clients. Il s’agit pourtant d’une véritable avancée pour cette profession ! Car l’ostéopathe n’est pas un magicien. Son travail se base sur des connaissances et des compétences concrètes, acquises lors d’une formation qui dure 6 ans dans le meilleur des cas, mais souvent beaucoup moins. Et c’est là le problème.

L’ostéopathie repose sur une approche globale du corps. Elle tend à le rééquilibrer pour maintenir une bonne harmonie fonctionnelle et donc un meilleur état de santé. Elle se veut à la fois curative et préventive. L’ostéopathe lui, intervient sur différents appareils : locomoteur, système nerveux, cardio-vasculaire, digestif, génito-urinaire, ORL et neurovégétatif. Ses outils ? Ses mains et sa connaissance du corps humain.

Cependant cette technique rencontre ses limites. Elle doit s’effacer dès qu’on aborde les pathologies d’origine organique comme les cancers et les infections. En revanche, appliquée avec conscience et prudence elle semble un complément intéressant aux traitements traditionnels.

  • Source : Panorama du Médecin n° 4832 24/01/02

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