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Un travail réalisé par une équipe française, met en évidence un lien ténu entre l’exposition atmosphérique à l’ozone et l’augmentation du risque d’infarctus du myocarde. Les accidents cardiaques semblent vraiment plus nombreux lors des pics de pollution.
L’étude en question s’est déroulée entre janvier 1997 et juin 1999. Elle a porté sur les 700 000 habitants de l’agglomération de Toulouse âgés de 35 à 64 ans. “Sur l’ensemble de cette population, nous avons observé une augmentation de 5% du risque d’épisode coronaire aigu pour chaque augmentation de 5 µg/m3 de la concentration d’ozone mesurée la veille” expliquent les auteurs.
D’après ce travail, les sujets âgés sont légèrement plus sensibles à l’ozone atmosphérique que les plus jeunes. Plus surprenant, les personnes qui ont des antécédents d’infarctus apparaissent… moins affectées que les autres ! Selon les auteurs, ce résultat pourrait provenir de l’effet protecteur des traitements suivis par ces malades. Voilà donc un travail particulièrement intéressant, d’autant qu’il confirme une étude américaine publiée en novembre 2004 dans le JAMA.
Source : INSERM, 18 février 2005
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