La bourrache, « herbe à suer »

22 février 2012

Originaire d’Afrique du nord, la bourrache a conquis toute l’Europe après être passée par l’Espagne. La plante est recouverte de poils courts et piquants, qui la rendent rugueuse au toucher. Ce qui impose le port de gants, au moment de sa récolte.

Celle-ci s’effectue en coupant la partie supérieure de la tige. Les extraits sont ensuite séchés. Les jeunes feuilles peuvent être consommées en salade ou ajoutées à des soupes. Les parties aériennes quant à elles, sont parfois utilisées par l’industrie cosmétique.

La bourrache, une herbe à suer

La bourrache est cultivée comme plante médicinale. Elle est riche en potassium, ce qui lui confère des vertus diurétiques et dépuratives. D’ailleurs son nom arabe abu rach signifie « le père de la sueur ».
Les sommités fleuries de la plante – dont le goût rappelle celui des cornichons – et les feuilles peuvent être utilisées séparément.

La bourrache possède aussi des propriétés anti-inflammatoires. Elle soulage notamment les inflammations des voies urinaires. En infusion, elle est également efficace contre certaines affections des voies respiratoires, la toux… En applications locales enfin, elle s’avère utile contre les éruptions et les inflammations cutanées. A la moindre question, interrogez votre pharmacien.

A noter que la phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles. Son efficacité et son innocuité restent toujours discutées. Et pour cause, comme l’explique l’Organisation mondiale de la Santé dans un rapport de 1998, « un nombre relativement petit d’espèces de plantes ont été étudiées pour d’éventuelles applications médicales ». Cet article s’inscrit naturellement dans cette démarche.

  • Source : Phytothérapie, la Santé par les plante, Vidal Editeur – Plantes médicinales, Gründ

Aller à la barre d’outils