











Chaque année en France, 1 800 nouveaux cas de cancers de lenfant et de ladolescent sont diagnostiqués. Sils représentent moins de 1% des cancers, pas question pour les onco-pédiatres dêtre « les oubliés du plan de lutte contre les cancers ».
Comme le Dr Françoise Méchinaud, responsable du service doncologie pédiatrique au CHU de Nantes et membre de la Société française de Lutte contre les Cancers et Leucémies de lEnfant et lAdolescent, les onco-pédiatres français souhaitent que les tumeurs de lenfant perdent un statut qui les apparente trop à des « maladies orphelines. »
« Compte tenu des chiffres, nous comprenons que les cancers de lenfant et de ladolescent ne soient pas la priorité du plan de lutte contre les cancers. Mais nous ne voulons pas que tout ce qui est spécifique à lenfant soit négligé. Et que la part dédiée à loncologie pédiatrique soit réduite à la portion congrue » explique-t-elle à Destination Santé.
Les onco-pédiatres se mobilisent aussi pour structurer leur activité. « Un rapport vient dailleurs dêtre réalisé en collaboration avec le ministère et les associations de parents » poursuit Françoise Méchinaud. « Il prévoit que tous les enfants aient accès aux soins les plus sophistiqués possible. Et dans la transparence la plus totale pour que cesse, enfin, cette fausse image denfants cobayes. Nous insistons également sur la nécessaire proximité des parents, proposant des mesures concrètes pour favoriser la scolarité au sein même de lhôpital. Notre objectif, cest que lenfant vive sa maladie le moins mal possible ».
Source : The American Geriatric Society, 3 avril 2003
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