La claustrophobie ou la peur de l’enfermement…

07 août 2019

Être enterré vivant est effrayant pour quiconque. C’est une peur naturelle. Mais lorsque l’angoisse d’être enfermé apparaît au moindre mouvement de clef, cette frayeur devient alors pathologique. Elle se transforme en claustrophobie.

Des sueurs froides à la simple idée de prendre l’ascenseur. Une attaque de panique au moment de traverser un tunnel. Voilà deux comportements typiques des claustrophobes. Des personnes qui sont littéralement épouvantées à l’idée d’être confrontées à un enfermement, si ridicule qu’il puisse paraître.

A l’origine, un traumatisme

En effet, cette peur n’a pas de fondement réel. Tout espace clos peut provoquer chez les claustrophobes, la peur incontrôlable de ne plus pouvoir sortir. Ils sont alors pris de panique, ressentant des symptômes variés, comme des tremblements, des suées ou encore l’envie de pleurer.

Cette phobie peut avoir des causes variées : un traumatisme vécu dans l’enfance, une expérience d’enfermement effrayante… Pour traiter cette phobie parfois très handicapante, le patient doit suivre une psychothérapie comportementale et cognitive (TCC). Au cours de cette dernière, il apprendra progressivement à supporter les espaces confinés et clos. Dans certains cas, des anxiolytiques ou des antidépresseurs pourront également lui être prescrits.

  • Source : interview du Dr Rachel Bocher, psychiatre au CHU de Nantes

  • Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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