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« Sans désir, la femme peut ne pas assimiler l’absence de sexualité à une souffrance », reprend l’association. « En revanche, ce sont souvent les conséquences de cette situation qui l’amèneront à consulter ». Lesquelles ? « La peur de perdre son (ou sa) partenaire, la crainte de ne pas être comme les autres dans un contexte sociétal très normatif sont les motifs les plus fréquents de consultation ».
Quant aux causes de ces troubles, elles sont potentiellement nombreuses. Organiques tout d’abord, à travers une « iatrogénie médicamenteuse », autrement dit la prise par exemple d’antidépresseurs ou de neuroleptiques, qui tendent à diminuer le désir. C’est le cas aussi d’une « ménopause chirurgicale ».
Pour UroFrance, cette perte de la libido peut aussi s’expliquer par des causes « circonstancielles ou psychologiques », comme c’est le cas chez l’homme : un choc émotionnel, une dépression et bien sûr un état de stress, quelle qu’en soit la raison. L’association qui regroupe des médecins et infirmiers spécialistes cite également une « omission des préliminaires », une « dysfonction sexuelle du partenaire », une « nudité mal acceptée » ou une situation conflictuelle au sein du couple.
« Le traitement des troubles du désir est difficile », conclut-elle. « Il faut notamment s’efforcer de donner des informations sur la sexualité, de faire la démonstration de la normalité physique et physiologique pour rassurer la patiente et assurer la prise en charge psycho-sexologique ». Dans tous les cas, si vous êtes concernée, ouvrez-vous-en à votre médecin traitant. Il orientera la prise en charge.
Source : Association française d’Urologie, site consulté le 4 mai 2021
Ecrit par : David Picot – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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