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Kamil Macniak/shutterstock.com
Malgré l’existence de diverses méthodes de contraception, les grossesses non désirées peuvent survenir. Malheureusement, la contraception d’urgence, solution la plus adaptée dans ce cas, reste trop méconnue des jeunes. Tout comme les conditions d’accès à ce dispositif. Une campagne d’information tente d’inverser la tendance.
Les moins de 30 ans méconnaissent la contraception d’urgence. Ainsi, d’après le Baromètre Santé 2016, 17% d’entre eux ignorent le caractère gratuit de cette pilule du lendemain pour les mineures. En outre, ils sont 82% à savoir qu’il est possible de se la procurer sans ordonnance en pharmacie. Sans compter que seul 1% est informé du délai maximum après un rapport sexuel pour éviter une grossesse non désirée :. dans les 12 heures après un rapport non ou mal protégé mais la pilule peut être prise dans les 3 jours ou 5 jours selon le médicament utilisé.
Ce constat a incité les autorités sanitaires à lancer une campagne d’information digitale à ce sujet, diffusée sur le web et sur les réseaux sociaux (Facebook, Snapchat et Instagram) du 1er juillet au 21 juillet 2019.
Sans prescription, anonyme, gratuite
En cas d’oubli de pilule, de rupture de préservatif ou de rapport non protégé, les femmes ont désormais des moyens d’agir pour éviter une grossesse non désirée. C’est le message de la campagne. En effet, « ces dernières années, les modalités d’accès à la contraception d’urgence et ses délais d’utilisation ont évolué », rappelle Santé publique France. Celle-ci est « désormais disponible sans prescription médicale et de façon anonyme et gratuite aux mineures d’au moins 15 ans. »
Où se la procurer ? Sans ordonnance donc, en pharmacie, dans un centre de planification ou d’éducation familiale (CPEF), dans un centre gratuit d’information, de dépistage et de diagnostic des virus de l’immunodéficience humaine (VIH), des hépatites et des infections sexuellement transmissibles (CeGIDD), mais aussi auprès de l’infirmière scolaire ou du service universitaire de médecine préventive et de prévention de la santé (SUMPPS).
Pour en savoir plus, consultez le site de référence Onsexprime.fr.
Source : Santé publique France, 1er juillet 2019
Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Vincent Roche
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