La coriandre, une arme anti-cholestérol
02 février 2012
Appartenant à la famille des apiacées, la coriandre est très utilisée pour parfumer les viandes, les poissons ou les soupes. Originaire d’Orient et d’Afrique du Nord, ses vertus médicinales sont principalement concentrées dans ses fruits.
La coriandre, riche en glucides et en protides
Cette plante annuelle peut atteindre 60 cm de haut. Elle est facilement reconnaissable à son odeur forte – mais fort agréable… – et à ses petites fleurs blanches, parfois rosées et disposées en ombelles. De nombreuses études ont démontré que les vertus de la coriandre tenaient aux qualités de son huile essentielle. Celle-ci est en effet dotée de propriétés antispasmodiques. Autrement dit, elle participe à réguler les sécrétions digestives et favorise l’élimination des gaz intestinaux. Ce n’est pas tout, la coriandre est aussi recommandée dans la prise en charge des diarrhées.
Ses graines sont particulièrement riches en silice, en acide linoléique, en tannins et en vitamine C. C’est pourquoi d’ailleurs, la coriandre est considérée comme un tonifiant, un stimulant voire un excitant pour l’organisme. Elle serait enfin intéressante contre les troubles légers de l’anxiété.
Chasser le mauvais cholestérol…
L’action bénéfique de la graine de coriandre sur le métabolisme des graisses a également été démontrée, par des chercheurs indiens. Ces derniers ont en effet constaté, sur des rongeurs dont l’alimentation était riche en graisses, que la consommation de coriandre entraînait une baisse du taux de cholestérol total. Les mêmes bénéfices ont été observés au niveau des triglycérides sanguins. De manière générale, les graines de coriandre semblent exercer une action protectrice sur le métabolisme. D’autant qu’à ce jour, aucune toxicité particulière ne lui a été reconnue.
A noter que la phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles. Son efficacité et son innocuité restent toujours discutées. Et pour cause, comme l’explique l’Organisation mondiale de la Santé dans un rapport de 1998, « un nombre relativement petit d’espèces de plantes ont été étudiées pour d’éventuelles applications médicales ». Cet article s’inscrit naturellement dans cette démarche.