La crise d’angoisse : la reconnaître pour mieux la gérer

20 octobre 2021

Anxiété, angoisse : bien souvent les deux termes sont aujourd’hui employés l’un pour l’autre. A quoi correspond donc ce que nous appelons la crise d’angoisse ou crise de panique ? De quelle façon se caractérise-t-elle et comment la gérer ? Eléments de réponse.

Dans son Dictionnaire, l’Académie nationale de médecine rappelle que les termes ‘angoisse’ et ‘anxiété‘ étaient autrefois parfaitement distingués. Cette dernière étant définie par « un état psychique caractérisé par une peur sans objet, une crainte d’un objet imprécis ». Tandis que l’angoisse répond à des « sensations physiques de constriction et d’oppression qui accompagnent l’anxiété »

« L’angoisse peut être considérée comme un phénomène normal, lié à la condition humaine, stimulant les activités mentales », est-il relevé dans le Dictionnaire de l’Académie. « Elle peut devenir pathologique lorsqu’elle est vécue par le sujet comme une souffrance, déborde ses capacités de maîtrise, retentit sur sa vie psychique et son comportement, et l’amène à demander des soins ». C’est-à-dire en cas de ‘crise de panique’, autrement appelée ‘crise d’angoisse’.

Apparition brutale

Il s’agit d’un « épisode de peur soudaine et intense, bien délimité dans le temps », précise l’Assurance-maladie. « La durée totale d’une crise varie de quelques minutes à une heure, voire un peu plus, avec une moyenne de 20 à 30 minutes. Pendant cet épisode, la personne atteinte a l’impression de ne plus du tout maîtriser la situation ».

Sur une page dédiée aux étudiants, l’Université de Laval (Québec) insiste sur le fait que la crise « constitue souvent un signal d’alarme indiquant que vous traversez une période difficile ». Et traduisant ainsi un surmenage, des difficultés scolaires, un questionnement par rapport à l’avenir, etc. Le conseil ? « Réfléchissez aux éléments à changer dans votre vie, aux valeurs que vous souhaitez cultiver et apprenez à identifier ainsi qu’à respecter vos limites ». Sans oublier le fait de développer « de saines habitudes de vie pour vous aider faire face ». Apprenez ainsi à bien respirer : à partir du diaphragme, en prolongeant l’expiration. Vous pouvez également recourir à des approches comme la méditation ou la sophrologie. Dans tous les cas, n’hésitez pas à vous rapprocher à des spécialistes (psychologues…) formés à ce type de prise en charge.

  • Source : Dictionnaire de l’académie de Médecine, Ameli.fr, Université de Laval (Québec), sites consultés le 19 octobre 2021

  • Ecrit par : David Picot – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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