La cryothérapie, ça refroidit…
06 juin 2007
Du grec kryos qui signifie froid, la cryothérapie c’est tout bonnement le traitement par le froid. Une technique qui est loin d’être neuve, puisqu’elle a traversé les millénaires. Hippocrate déjà prônait -de façon un peu empirique tout de même- l’immersion dans les torrents glacés pour se remettre d’un traumatisme. Brrr…
Aujourd’hui, la cryothérapie est plus civilisée ! Elle prend ainsi la forme de douches ou de bains glacés, d’applications de glace, de neige carbonique ou d’azote liquide. Si la forme a bien sûr évolué, le fond n’a pas varié. Le froid est toujours apprécié pour son effet antalgique -contre la douleur- et anti-inflammatoire. Explications.
Le froid ralentit la conduction nerveuse. Il atténue donc la sensation douloureuse consécutive à un choc, par exemple. Il exerce également une action de vasoconstriction. En d’autres termes, il entraîne une diminution du calibre des vaisseaux, et donc une réduction du flux sanguin. Carrément idéal pour limiter la formation d’un hématome…
Voilà pourquoi la cryothérapie est particulièrement utilisée en traumatologie du sport : coups, entorses, claquages, tendinites… Vous vous êtes tordu la cheville ? Appliquez une vessie remplie de glace et entourée d’un linge fin. Vous calmerez la douleur et réduirez l’enflure qui s’installe.
La cryothérapie peut aussi être indiquée contre les douleurs dentaires, les rhumatismes inflammatoires et même en chirurgie post-opératoire. Quant à la cryochirurgie, elle vise à détruire – par le froid donc- certains tissus. Elle est notamment pratiquée en dermatologie pour venir à bout d’angiomes ou de verrues.