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« Il faut boire beaucoup d’eau pour laver la vessie et nettoyer l’urètre », insiste le Pr Jacques Lansac, gynécologue-obstétricien au CHU de Tours. Boire et entretenir une bonne hygiène : ces deux préceptes résument bien les principaux conseils à suivre pour éviter cette désagréable infection urinaire. « Il est très important d’enseigner aux petites filles qu’après la selle, il faut toujours s’essuyer vers l’arrière pour éviter de transporter les germes vers la vulve », rappelle le gynécologue. Concernant l’hygiène intime, si elle doit être régulière, elle doit aussi rester douce. A proscrire donc les produits antiseptiques et autres déodorants intimes. D’autres facteurs peuvent par ailleurs favoriser l’infection : la constipation et le fait de se retenir d’uriner. Dernier point : aller aux toilettes après chaque rapport sexuel favorise l’évacuation des microbes.
Si dans la plupart des cystites, les urines sont troubles et contiennent une grande quantité de microbes, certaines sont des « cystites à urines claires ». Difficiles à traiter, elles peuvent présenter les mêmes symptômes que l’infection urinaire classique mais avoir une autre origine. Mycose ou trouble psychologique, les antiseptiques urinaires et antibiotiques classiques n’y feront rien. Dans tous les cas, n’ignorez jamais une cystite – la douleur devrait vous en empêcher – et traitez-la le plus rapidement possible. Car si cette affection est bénigne, elle peut prendre une tournure plus grave en peu de temps. « Non traitée, la cystite peut remonter jusqu’au rein et provoquer une septicémie », indique le Pr Lansac.
Source : Interview du Professeur Jacques Lansac, gynécologue-obstétricien au CHU de Tours ; 800 questions au gynécologue du Dr Alain Tamborini, Marabout, 379 pages, 6,9 euros.
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