La dépendance à l’alcool et aux médicaments dans le collimateur

17 juin 1999

La France et son voisin suisse lancent simultanément des programmes d’action contre les dépendances intégrant l’alcool au côté des autres drogues, licites comme le tabac ou illicites comme le cannabis, l’héroïne et la cocaïne. Il ne s’agit certainement pas d’une coïncidence. Certes, dans l’un comme l’autre cas les actions ne sont pas ciblées de la même façon selon le produit concerné. Les Suisses précisent « qu’au contraire du tabac ou des drogues illégales il ne s’agit pas de propager le principe de la non-consommation. » Pas de prohibition, puisque selon la manière dont il est consommé l’alcool peut tout aussi bien provoquer une atmosphère conviviale et détendue, une ivresse violente ou non voire générer une dépendance toxique. A l’inverse et pour s’en tenir aux seuls toxiques légaux, il n’existe pas de « bonne cigarette ». Les autorités françaises vont encore plus loin. Pour la première fois, elles étendent leur démarche d’information et de lutte contre la dépendance au domaine du médicament. C’est une bonne chose car nombre de personnes dépendantes le sont à plusieurs substances, et pas seulement les junkies qui mélangent cannabis et alcool. C’est vrai de tous les bons-citoyens-sans-histoires qui associent tranquillisants et alcool et ne craignent pas ensuite de risquer leur vie – et celle des autres – en prenant le volant.

  • Source : Ophtalmic Epidemiology, 1999, 6 : 171-180

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