











Selon l’Agence pour la Recherche et l’Information en Fruits et Légumes frais (APRIFEL), « les petits grains (ou akènes) de la figue sont eux-mêmes des petits fruits en formation. C’est pourquoi, botaniquement, le mot ‘fruit’ appliqué à la figue est impropre. Elle est en fait un capitule creux, un réceptacle ».
Des minéraux aussi
La figue n’en reste pas moins pourvue de nombreuses vertus. Les fibres sont y particulièrement abondantes (2,3g pour 100g). Et pour une meilleure tolérance, choisissez la figue bien mûre, à savoir, moelleuse et tendre. Si toutefois vous souffrez de diverticulose colique, vous devrez exclure le fruit de vos menus. A cause des pépins susceptibles de se loger et de s’accumuler dans les diverticules de l’intestin.
Outre cette forte teneur en fibres, la figue est aussi bien pourvue en minéraux. Le potassium arrive largement en tête puisqu’il constitue près de 40% du total. Le calcium est, lui aussi, présent en abondance. Avec 60mg aux 100g, sa teneur dépasse celle de l’orange, pourtant considérée comme une très bonne source de calcium. Enfin, le phosphore et le magnésium atteignent des niveaux appréciables, respectivement 23mg et 18mg aux 100g.
Association de bienfaiteurs
Comme c’est le cas de nombreux fruits, la figue se marie à merveille avec certains fromages. Celui de brebis par exemple. L’union gustative est alors parfaite et l’équilibre nutritionnel réussi. L’association des deux produits garantit un bon apport en calcium. Sans compter une présence intéressante en protéines et en glucides. Accompagnés d’une salade verte et de pain de seigle, voilà un plat léger… et complet.
Source : Science et Avenir, n°713, juillet 2006 – APRIFEL, consultée le 21 août 2012
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