La fin des pieds-bots

17 février 1997

Si on ne rencontre pratiquement plus ces malformations congénitales du pied que sont le pied bot ou le pied plat congénital et qui constituaient des handicaps sérieux il y a quelques dizaines d’années, c’est parce que des solutions chirurgicales ont été mises au point, en France et dans le monde, par quelques équipes de recherche. Car c’est bien de recherche qu’il s’est agi sous l’impulsion du Collège international de chirurgie du pied, un club très fermé de 2.000 rhumatologues, médecins du sport ou chirurgiens dans le monde.

Après avoir résolu le problème des malformations congénitales du pied on remporte désormais des succès majeurs dans le traitement des traumatismes professionnels, sportifs ou, simplement, liés aux chaussures, a expliqué le Dr Bernard Regnault (Nantes), lors d’une réunion qui rassemblait une cinquantaine de chirurgiens à l’échelle mondiale. Et la France, avec une Société nationale de Médecine et de Chirurgie du pied qui compte près de 200 membres, tient sa place dans les progrès réalisés.

Comme la chirurgie de la main ou la microchirurgie qui permet de réimplanter des membres sectionnés, la chirurgie du pied est donc une « niche » dont l’étroitesse ne doit pas masquer l’importance. Toutes ces disciplines offrent en effet la possibilité de réinsérer des patients marginalisés par un handicap qui les isole du monde extérieur. Elles permettent, aussi, de réaliser de substantielles économies sur le long terme…

  • Source : Les initiatives volontaires ayant une incidence sur la formation et l ‘éducation en matière de sécurité, de santé et d’environnement dans les industries chimiques. BIT, Genève, 1999, ISBN 92-2-211352-7

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