La France de l’allergie

23 juillet 2014

Pollens, acariens, lait, œuf arachide… où-trouve-t-on le plus d’allergiques en France ? Pour le savoir, IMS Health a comptabilisé les ventes de traitements antiallergiques dans chaque département. Un travail particulièrement fin puisque les auteurs sont même parvenus à distinguer celles issues d’une prescription de celles relevant de l’automédication.

Ce travail a été réalisé auprès notamment de 14 000 pharmacies sur les 22 000 que compte le pays. Résultat : la consommation d’antiallergiques varie du simple au double dans l’Hexagone. Le département le moins « allergique » est la Meuse, à l’Est. A l’opposé, c’est en Haute-Vienne qu’il est retrouvé la plus forte consommation de ces médicaments, en particulier d’antihistaminiques.

D’une manière générale, les territoires les plus consommateurs sont principalement dans le Sud, le Centre Ouest, le Nord. En revanche, l’on recourt moins aux antiallergiques dans l’Est, zone pourtant très exposée aux pollens de bouleau. Plus inattendu : de fortes variations sont retrouvées dans des départements limitrophes comme la Lozère (peu « allergique ») et le Gard.

L’impact de l’ambroisie

Il ressort également de ce travail que la consommation d’antiallergiques augmente en moyenne d’un tiers pendant la saison de forte exposition aux allergènes « naturels ». A l’image des pollens, de mars à octobre et ce par rapport à la période hivernale. Cette hausse apparaît toutefois très marquée en région Rhône-Alpes, « au cœur de la zone ambroisie », précisent les auteurs.

En France, 95% des traitements antiallergiques sont vendus sous prescription médicale. Les 5% restants relèvent de l’automédication. Laquelle est la plus élevée dans le sud du pays et à Paris. Un dernier point, sachez que le Réseau national de Surveillance aérobiologique (RNSA) met à disposition une application d’alertes polliniques. Elle vous permettra de connaître les niveaux d’alertes quel que soit l’endroit où vous vous trouvez. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.pollens.fr.

 

  • Source : IMS Health, 4 juillet 2014

  • Ecrit par : Ecrit par : David Picot – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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