La grande misère des secours humanitaires

21 octobre 1998

« Il n’est pas rare que du personnel arrive sur un lieu d’affectation (humanitaire) sans avoir subi d’examen médical et sans avoir reçu ni trousse médicale d’urgence ni aucun avis médical… ». Cette conclusion d’une étude réalisée par l’OMS en Ouganda, en Tanzanie et au Rwanda en février de cette année figure dans un rapport où l’Organisation s’alarme du manque de formation des membres d’organisations humanitaires sur le terrain. « Le personnel ne reçoit souvent qu’une formation succincte. Il n’est pas convenablement informé des conditions de vie et de travail, les méthodes de recrutement de nombreux organismes de secours laissant par ailleurs souvent à désirer ».

A celles et ceux qui se sentent attirés par l’humanitaire, rappelons quelques principes de bases. D’abord qu’il ne faut pas s’engager sans information approfondie sur les conditions de travail. Ensuite qu’une organisation qui vous engage sur un simple échange de lettres n’est sans doute pas à la hauteur des missions attendues: il est indispensable d’avoir un entretien avec un responsable et de fournir des références qui seront vérifiées. Il faut ensuite passer une visite médicale et procéder aux vaccinations qui sont, presque toujours, indispensables avant de partir sur zone…

  • Source : Rogers, Lowell, Hammerman et Hammerman. Transplantation of developing metanephroi into adult rats. Kidney International, 54, 27-37

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