La lecture protège de la démence
14 novembre 2019
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Selon des chercheurs américains, les analphabètes ont quasiment 2 fois plus de risques de développer une démence que les personnes sachant lire et écrire.
La lecture est un plaisir. Mais ses bienfaits vont bien au-delà. En fait, lire permettrait de conserver un cerveau en bonne santé. Pour preuve, cette étude américaine publiée dans Neurology, la revue médicale de l’American Academy of Neurology.
Les scientifiques y ont interrogé 983 personnes âgées en moyenne de 77 ans. Chacune d’entre elle a été scolarisée pendant moins de 4 ans. Les chercheurs leur ont alors demandé s’ils avaient appris à lire et à écrire. Deux groupes ont ensuite été formés : le premier constitué de 237 sujets ne sachant ni lire ni écrire, et le second, de 746 personnes alphabétisées.
Après deux ans de suivi, des examens médicaux et des tests de mémoire et de réflexion réguliers, les auteurs ont observé que les participants ne sachant ni lire ni écrire avaient plus de risques de développer une démence que les autres (48% contre 27%).
« Notre étude a révélé que la littératie était liée à des scores plus élevés aux tests de mémoire et de réflexion, et pas seulement à des résultats en lecture et en langues », expliquent les chercheurs de l’Université Columbia de New York. « Ces résultats suggèrent que la lecture peut aider à renforcer le cerveau de nombreuses façons pour prévenir ou retarder l’apparition de la démence. »