Accueil » Santé Publique » La libération des internés de Libye exigée par lettre ouverte
Pour tenter (après tant d’autres) de faire libérer les 5 infirmières bulgares et le médecin palestinien accusés par les autorités libyennes d’avoir inoculé le VIH à 400 enfants, 44 experts publient une lettre ouverte aux gouvernements du monde.
L’histoire est (tristement) archi-connue. Depuis bientôt huit ans, les 6 prisonniers clament leur innocence. Ils bénéficient du soutien unanime de la communauté scientifique internationale. Pourtant rien ne bouge. C’est précisément pour briser ce cercle vicieux que les signataires publient cette lettre, qui se trouve dans le numéro de Science publié ce 26 octobre.
« Après examen des archives de l’hôpital pour enfants Al Fateh Benghazi, il apparaît sans aucune erreur possible, que le virus y circulait dès 1997 ». Donc, bien avant l’entrée dans le pays des 6 accusés. Par ailleurs, « toutes les études menées sur place tendent vers un même constat : l’infection des enfants serait due au manque d’hygiène et de stérilisation au sein de l’hôpital »…
« Plutôt que de faire de ces 6 soignants de nouvelles victimes de la maladie, les autorités libyennes devraient se saisir de la chance qui leur est donnée, de bénéficier des 25 années d’expérience des chercheurs occidentaux en matière de lutte contre le VIH », concluent ses auteurs.

Source : Science, 26 octobre 2006
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