











« En dix ans, les actes à visée esthétique ont fait un bond de … 233% ! ». Partant de ce constat, les deux auteurs ont plongé dans le «beauty business » français. Plus précisément dans le petit monde de la médecine esthétique, qui ne doit être confondue ni avec la chirurgie esthétique, ni avec la chirurgie plastique et reconstructive ! Au fil des pages, elles décortiquent – non sans humour – les questions que l’on se pose aux alentours de la quarantaine, lorsque l’on envisage sérieusement quelques retouches.
De la réflexion à l’action
Les premières pages reprenne les interrogations existentielles de bien des femmes « Est-ce que cela risque d’être raté ? », « Cela va-t-il se voir ? » ou encore « Comment ne pas entrer dans un engrenage ? ». Les deux journalistes, tout en déculpabilisant ce qui n’est pas «qu’une lubie de névrosée qui ne veut pas vieillir», distillent de précieux conseils. Comment choisir un praticien, pourquoi ne pas manquer d’exiger des injections d’acide hyaluronique pur, et surtout à se méfier du « tourisme esthétique »…
A travers des témoignages de femmes et des entretiens avec différents psychanalystes, elles nous montrent aussi la face cachée de cette pratique désormais répandue. « L’année dernière en effet, 165 000 injections de Botox® ou d’acide hyaluronique ont été pratiquées en France » expliquent-elles. Un engouement qui justifie quelques mises en garde contre les dérives que l’on observe souvent. Certaines femmes prennent rapidement goût à « ce retour vers la jeunesse » et oublient que ces « miracles » doivent être réitérés à intervalles réguliers pour ne pas tourner à la déroute…
Source : Bref, j’ai fait de la médecine esthétique ! Acide hyaluronique, Botox® et choix existentiels éditions de la Martinière, 14,90 euros, 187 pages
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