











Accueil » Santé Publique » La pandémie ralentit l’usage de tabac et d’alcool chez les collégiens
© Motortion Films/shutterstock.com
Entre 2010 et 2021, l’expérimentation de boissons alcoolisées, de cigarettes et de cannabis a connu une forte baisse chez les élèves de troisième. Le nombre de jeunes n’ayant jamais bu d’alcool a doublé, passant de 16,8 à 35,9 % ; la part des fumeurs a été divisée par 4. Et pour ce qui est du cannabis, moins d’un élève de troisième sur 10 l’a déjà expérimenté. C’est presque trois fois moins qu’en 2010 !
Des bonnes nouvelles qui, pour l’OFDT, sont « à mettre en perspective avec le contexte sanitaire dans lequel l’enquête a été menée. Si la situation actuelle est le fruit des dynamiques à l’œuvre depuis une dizaine d’années, marquée par le recul continu de la diffusion du tabac et de l’alcool chez les plus jeunes, l’accentuation des baisses observées résulte aussi des confinements successifs mis en place pour contenir la pandémie de Covid-19 qui ont fortement réduit les sociabilités adolescentes. Cette restriction des occasions de rencontres et de moments festifs a été autant d’opportunités perdues d’initiation et de consommation. »
Parallèlement à cette baisse de consommation, d’autres comportements problématiques semblent émerger. L’utilisation de la chicha pourrait, pour une part notable des jeunes, devenir un mode supplétif à la consommation de tabac « car elle semble jouir d’une image plus positive chez les jeunes. » Or, comme toutes les fumées de substances organiques qui brûlent, celles de la chicha libèrent près de 4000 substances chimiques, dont nombre d’entre elles sont toxiques, irritantes et/ou cancérogènes.
Par ailleurs, les niveaux d’usage de cigarette électronique sont, pour la première fois chez les adolescents, plus élevés que ceux de la cigarette classique.
Et de nouvelles attitudes risquées se manifestent. Le gaz hilarant gagne du terrain. Les collégiens ont été interrogés pour la première fois sur leur expérimentation du protoxyde d’azote. Les résultats de l’enquête montrent qu’en 2021, 5,5 % des élèves de troisième en ont déjà consommé. Un comportement pas vraiment anodin puisque qu’il peut être à l’origine d’atteintes neurologiques graves.
Enfin, l’OFDT a, aussi pour la première fois, interrogé les élèves sur leur pratique de jeux d’argent et de hasard. A la question « à quelle fréquence joues-tu ? », 1 collégien sur 4 déclare avoir déjà joué et 9 % disent le faire chaque mois !
Source : OFDT
Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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