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Il existe plusieurs types de contraceptions. Évoquons tout d’abord les dispositifs hormonaux délivrant des hormones de synthèse capables (dans la plupart des cas) de bloquer l’ovulation :
Dispositif mécanique, le stérilet au cuivre ne présente pas de contre-indications. Il a un « effet spermicide et rend les spermatozoïdes inactifs. Il peut être utilisé en contraception d’urgence. Les règles sont souvent assez importantes ». Son efficacité dure de 4 à 10 ans.
Enfin la contraception d’urgence se prend dans les 3 à 5 jours suivant un rapport sexuel à risque pour éviter une grossesse non désirée. Deux méthodes sont possibles : la contraception d’urgence hormonale, dite pilule du lendemain, la plus connue. Mais aussi le dispositif intra-utérin au cuivre. Pour plus d’informations à ce sujet, rendez-vous sur la page dédiée du site Ameli.fr.
Petit rappel, en aucun cas les dispositifs de contraception cités ci-dessus ne permettent de se protéger contre les infections sexuellement transmissibles (IST). Seul l’usage du préservatif aide à se prémunir de ces contaminations.
Avant d’opter pour le moyen de contraception le plus adapté, le médecin ou la sage-femme propose à la femme plusieurs tests pour s’assurer de l’absence de contre-indication à tel ou tel dispositif. Comme le précise le site Ameli.fr, « un entretien et un examen clinique et gynécologique avec frottis du col de l’utérus sont proposés à partir de 25 ans ».
Toutes les informations sur les antécédents médicaux ou la présence de pathologies (hypertension artérielle, hypercholestérolémie, diabète, troubles de la coagulation, migraine, IST…) sont recueillies. Idem concernant les habitudes de vie comme la consommation de tabac. Un bilan sanguin permet ensuite de doser le cholestérol et les triglycérides. S’il existe un facteur de risque thrombo-embolique, des examens de la coagulation sont aussi prescrits.
A noter : à compter du 1er janvier 2022, la plupart des dispositifs de contraception seront gratuits pour les jeunes femmes de 25 ans et moins.
* « Les infirmiers peuvent renouveler les prescriptions de pilules contraceptives datant de moins d’un an, pour une durée maximale de 6 mois. Les pharmaciens peuvent effectuer des dispensations supplémentaires de pilules contraceptives, pour une durée maximale de 6 mois, si la prescription du médecin ou de la sage-femme date de moins d’un an. » Données Ameli.fr
** « La contraception oestroprogestative est associée à une augmentation du risque thromboembolique artériel ou veineux (phlébite) qui s’accroit avec l’âge (plus de 35 ans) et le tabagisme. Ce risque est majoré avec les pilules de 3ème et 4ème génération ; ces pilules ne sont donc pas recommandées en première intention. » Données Ameli.fr
***Ces pilules bloquent la survenue des règles.
Source : Ameli.fr, consulté en septembre 2021
Ecrit par : Laura Bourgault – Édité par : Emmanuel Ducreuzet