La pollution atmosphérique favorise bien l’asthme

18 mars 2000

En secteur urbanisé et pollué, la fréquence des sifflements d’origine bronchique et de la toux sèche est nettement plus élevée qu’en zone non polluée. Ce constat, dressé par le Pr Denis Charpin de Marseille, est fondé sur le suivi de 1.500 enfants de CM1 et CM2 pendant 3 hivers consécutifs. En zone non polluée, 19,5% d’entre eux présentaient des sifflements respiratoires évocateurs d’asthme et 17,6% étaient atteints d’une toux sèche. En zone polluée en revanche, les chiffres se sont élevés à 28,5% et 20,2% respectivement! Ce travail a été mené dans le cadre d’une enquête internationale dont nous avons déjà parlé, l’étude ISAAC. Dans l’esprit de ses promoteurs, elle doit permettre de dresser une véritable ‘cartographie’ mondiale des maladies allergiques infantiles et, en particulier, de l’asthme. Les résultats préliminaires présentés par le Pr Charpin confirment le fait que la prévalence augmente dans le monde entier. Elle augmente même d’autant plus que les pays étudiés sont industrialisés. Il reste à vérifier que les données rassemblées dans d’autres régions d’Europe et du monde confirment celles du Pr Charpin.

  • Source : Hans Siersted et al., Bristish Medical Journal, 28 février 1998

Destination Santé
Résumé de la politique de confidentialité

Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous offrir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre quelles sections du site Web vous trouvez les plus intéressantes et utiles.

Plus d'informations sur notre politique de cookies sur nos CGU.

Aller à la barre d’outils