La pollution de l’air, en cause dans un tiers des asthmes chez l’enfant

08 août 2019

La pollution atmosphérique a un impact important sur la santé. Notamment sur la santé respiratoire. Plus précisément, une étude au niveau européen montre qu’au moins 33% des cas d’asthme chez l’enfant pourraient être évités en réduisant significativement le taux de particules fines.

Les particules fines (PM2,5) attaquent le système respiratoire. Résultat, des pathologies bronchiques, parmi lesquels l’asthme, explosent. Une étude espagnole révèle même que nombre de ces cas pourraient être évités. Pour estimer le poids de la pollution sur l’incidence de l’asthme, les chercheurs ont collecté des données dans 18 pays* européens et auprès de 64 millions d’enfants.

190 000 cas par an

Ils ont ensuite établi deux scénarios : l’un montre ce qui se produirait si les pays respectaient les concentrations maximales recommandées par l’OMS, l’autre s’ils parvenaient à baisser le taux de polluants dans l’air au plus bas repéré dans les travaux précédents.

Résultat, dans le premier cas, 11% des cas d’asthme seraient évités, soit 66 600 petits patients. Dans le second, un tiers des cas (33%) ne surviendrait pas. Au total, chaque année, 190 000 enfants seraient épargnés par cette maladie respiratoire invalidante.

« Cet impact sur la santé des enfants peut être prévenu grâce à plusieurs mesures politiques à mettre en place », soulignent les auteurs. Celles-ci ayant pour but de « réduire les émissions de polluants et de baisser l’exposition des enfants à ces derniers ».

*Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Lituanie, Norvège, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni, Suède, Suisse

  • Source : Barcelona Institute for Global Health (ISGLOBAL), 7 août 2019

  • Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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