











Chompoo Suriyo /shutterstock
La pré-éclampsie est une maladie relativement fréquente de la grossesse. Elle est caractérisée par l’apparition d’une hypertension artérielle et de protéines dans les urines, généralement après 20 semaines d’aménorrhée. Non traitée, cette pathologie peut entraîner des complications aux lourdes conséquences.
Dans 70 à 75% des cas, la pré-éclampsie, associée à un dysfonctionnement du placenta, survient lors d’une première grossesse. D’après l’Inserm, chaque année, 40 000 Françaises sont concernées : cette pathologie est diagnostiquée dans 5% des grossesses. « Dans la plupart des cas, un suivi permet d’éviter les complications graves. Mais dans 1 cas sur 10, une forme sévère survient. La seule façon de sauver la mère est alors d’extraire le fœtus et son placenta. » Le syndrome est responsable d’un tiers des naissances de grands prématurés en France. C’est la 2e cause de décès maternel.
Connaître les facteurs de risques
Plusieurs facteurs de risque ont été identifiés :
Repérer les signes d’alerte
La pré-éclampsie est diagnostiquée lorsqu’une femme enceinte présente l’apparition récente d’une hypertension artérielle et d’une présence excessive de protéines dans les urines. Quelques symptômes peuvent alerter : des céphalées violentes, des troubles visuels (hypersensibilité à la lumière, « mouches », tâches ou brillances devant les yeux), des acouphènes, des douleurs abdominales, des vomissements ou encore la diminution ou l’arrêt des urines. Des œdèmes « massifs » peuvent également apparaître et s’accompagner d’une prise de poids brutale.
Dans un cas sur dix, la pré-éclampsie entraîne des complications graves, mettant en jeu, « à court terme », le pronostic vital de la mère et de son fœtus. Il s’agit principalement de :
Objectif prévention
Les enjeux de la recherche sont essentiellement préventifs. Selon l’Inserm, une méta analyse publiée en 2010 avait montré que l’aspirine réduit par 2 à 4 le risque de pré-éclampsie, à condition de débuter son administration avant 16 semaines de grossesse. Mais les cliniciens n’ont pas encore trouvé le moyen de détecter précocement le risque de pré-éclampsie au cours d’une grossesse. « Or, la découverte de marqueurs précoces est un enjeu fondamental pour pouvoir utiliser un traitement préventif par l’aspirine : il est en effet inenvisageable d’administrer systématiquement ce médicament à toutes les femmes enceintes. »
Source : Inserm, site consulté le 19 février 2020
Ecrit par : Charlotte David – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.
Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous offrir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre quelles sections du site Web vous trouvez les plus intéressantes et utiles.
Plus d'informations sur notre politique de cookies sur nos CGU.
Ce site utilise Google Analytics pour collecter des informations anonymes telles que le nombre de visiteurs sur le site et les pages les plus populaires.
Si vous désactivez ce cookie, nous ne pourrons pas enregistrer vos préférences. Cela signifie que chaque fois que vous visitez ce site, vous devrez activer ou désactiver à nouveau les cookies.