La première fracture est un signe : c’est maintenant qu’il faut agir !
14 juin 2004
Une campagne nationale d’information sur l’ostéoporose débute ce mois-ci. Avec un porte-parole inattendu : l’acteur Guy Marchand. Parce que sa vie personnelle a été bouleversée par cette maladie.
Atteinte d’ostéoporose, victime de multiples fractures, sa mère a ainsi perdu son autonomie. Une brochure, distribuée dans les salles d’attente des médecins et dans les pharmacies, permettra aux femmes d’en savoir plus sur cette maladie: facteurs de risques, symptômes, prévention, traitements. L’occasion de faire le point avec son médecin, surtout si vous êtes ménopausée et avez déjà eu une fracture.
Cette campagne, menée conjointement par Fracto Sud (une association de prise en charge de l’ostéoporose implantée dans le Vaucluse), le GRIO (Groupe de Recherche et d’Information sur les Ostéoporoses) et MSD (Laboratoire Merck Sharp & Dohme-Chibret), s’adresse à toutes les femmes. Chaque année, la France compte 50 000 fractures du col du fémur. Parce que l’ostéoporose est à l’origine d’une perte de densité osseuse qui, chez 1 femme sur 3, rend le squelette fragile: fractures du poignet, de vertèbres, du col du fémur. Des fractures aux conséquences parfois dramatiques : la souffrance bien sûr ; mais aussi la perte de taille (jusqu’à 10 cm!), le handicap (22% des cas), une hospitalisation voire dans un cas sur cinq, le décès.
Vous approchez la soixantaine, vous vous interrogez sur les raisons de cette fracture ? Parlez-en à votre médecin. Car l’ostéoporose ça se soigne . Des traitements efficaces existent. Et puisque désormais la vie commence à 50 ans, c’est maintenant que vous devez agir !
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Source : Conférence de presse organisée par le groupe Serono, Maison de la recherche, Paris, 8 juin 2004