La preuve par le pouls !

16 novembre 2006

La fréquence cardiaque doit être surveillée aussi étroitement que la tension artérielle. C’est l’avis d’une équipe française qui a suivi 4 320 hommes pendant 5 ans. Un travail présenté au congrès annuel de l’American Heart Association à Chicago.

Après s’être intéressé à l’impact de la fréquence cardiaque au repos sur le risque de mort subite, Xavier Jouven et son équipe de l’hôpital européen Georges Pompidou à Paris, ont étudié l’évolution de ces deux paramètres au cours du temps.

Résultat, une fréquence cardiaque au repos qui diminue de 7 battements par minute -sur cinq ans donc- se traduit par une baisse du risque de mort subite de 18% ! A l’inverse, une augmentation du pouls entraînerait une élévation de ce même risque de 47% !

Abaisser son pouls donc, pour vivre plus longtemps… Comme l’explique Xavier Jouven, « la mesure la plus efficace pour abaisser la fréquence cardiaque au repos est la pratique régulière d’exercice physique. L’arrêt du tabac, l’adoption d’un régime alimentaire convenable en cas de surcharge pondérale peuvent également y contribuer ».

Pour l’auteur, ces résultats plaident en faveur d’un contrôle systématique du pouls à l’occasion des consultations médicales. « Au même titre que la tension artérielle », précise-t-il. A noter enfin que ce travail n’a concerné que des hommes. Bientôt une étude similaire auprès d’une cohorte féminine ?

  • Source : INSERM, 15 novembre 2006

Destination Santé
Résumé de la politique de confidentialité

Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous offrir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre quelles sections du site Web vous trouvez les plus intéressantes et utiles.

Plus d'informations sur notre politique de cookies sur nos CGU.

Aller à la barre d’outils