La riposte contre la fièvre jaune s’organise à Abidjan

Une épidémie de fièvre jaune menace actuellement Abidjan, la capitale ivoirienne. Cinq cas ont d’ores et déjà été confirmés depuis le début du mois de mai. Le ministère de la Santé parle d’ « épidémie ». Quant au risque de transmission, il est qualifié d’ « élevé » par des représentants de l’OMS présents sur place.

Avec le soutien de l’OMS et du GAVI, le ministère de la santé va lancer ces prochains jours une campagne de vaccination de masse : près de 2 millions de personnes vont être concernées. « Bien qu’une vaste campagne de vaccination ait été conduite en 2001, le taux de couverture se situe aux alentours de 60% », indique l’OMS. Un taux bien trop faible. « Pour empêcher la survenue d’une épidémie dans un pays, il faut qu’au moins 80% de la population soit immunisée contre la fièvre jaune. ».

Rappelons que la vaccination anti-amarile est « obligatoire pour se rendre en Côte d’Ivoire », précise le Ministère français des Affaires étrangères et européennes. « Il est fortement conseillé d’être aussi vacciné contre le tétanos, la poliomyélite, la diphtérie, la méningococcie, la fièvre typhoïde, l’hépatite A et l’hépatite B ». Sans oublier bien sûr, une prophylaxie antipaludique.

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  Source : OMS, 8 août 2008