











Bien qu’elle s’adresse à tous, la gymnastique rythmique demeure une activité presque exclusivement féminine. En individuel ou en groupe, les fans de danse et de chorégraphie se retrouveront dans ce sport. Et elles peuvent débuter très tôt, dès l’âge de 6 ans.
Quant aux candidates plus jeunes encore, il est plutôt conseillé de les inscrire en baby gym… Par la suite comme le précise la Fédération française de Gymnastique sur son site Internet, « la gymnaste peut pratiquer facilement. La discipline ne nécessite pas d’installations particulières pour débuter ». Elle devra cependant se rendre dans un gymnase disposant d’un plafond de 10 mètres, d’une surface de moquette au sol de 13 m par13 m, et d’une bonne sonorisation.
Les qualités requises sont la souplesse et la coordination. La pratique permet également d’accroître la motricité, la concentration et le sens du rythme. Par ailleurs, une étude menée en Grèce a déjà montré les bénéfices de cette discipline sur la densité minérale osseuse (DMO) des adolescentes. Cependant, les 5 engins qui composent la gymnastique rythmique ne font pas travailler la sportive de la même façon :
– La corde fait travailler la technique du saut. La principale difficulté de cette spécialité réside dans le fait que la gymnaste doit en permanence, être en mouvement. Vous l’aurez compris, la corde permet de développer l’endurance et la détente ;
– Le cerceau. Voilà sans doute l’engin le plus complet. Sa manipulation développe la dextérité, car les prises sont multiples et les changements de prise très fréquents. La pratique du cerceau impose en outre un parfait mélange de souplesse, de sauts et d’équilibre ;
– Le ballon. Souplesse et précision sont les maîtres-mots de la spécialité. Le ballon est en effet très difficile à manipuler car il ne doit pas être agrippé, et rester en équilibre sur la main de la gymnaste. Il peut également rouler sur son corps, rebondir ou être lancé ;
– Les massues. C’est le plus vieil engin. Il y en a deux, une par main. Une bonne synchronisation est donc impérative ;
– Le ruban. Cet engin doit être en permanence en mouvement. D’où la difficulté de réaliser un geste parfait. C’est la spécialité la plus gracieuse, mais également l’une des plus difficiles à maîtriser. Précision et concentration sont de mise, d’autant que la longueur même du ruban (entre 4m et 7m) conduit parfois à la formation de nœuds…
Pour en savoir plus, consultez le site de la Fédération française de Gymnastique.
Source : Fédération française de Gymnastique, consultée le 10 octobre 2011
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