











En France, terre de bonne cuisine et de gastronomie, il nest pas facile de faire accepter le fait que les excès de table ou une alimentation déséquilibrée peuvent entraîner des risques sérieux, en particulier au système cardio-vasculaire. Comme pour lalcool ou le tabac, chacun y va de ses arguments pour justifier qui ses petites habitudes, qui son « besoin de plaisir », qui enfin le simple fait que le problème concerne exclusivement son voisin… Et par ailleurs, il faut bien reconnaître aussi que la vie sociale a ses impératifs. Cest ainsi que les conditions de vie, de travail et de revenus influent nécessairement sur nos comportements alimentaires.
Cest sans doute dès lenfance quil faut commencer la sensibilisation . A travers une enquête réalisée en 1996 auprès de 6.000 enfants de la région parisienne et de la Haute-Saône, le CIDIL (Centre Interprofessionnel de Documentation et dInformations Laitières) a constaté que 98% des jeunes sont persuadés que la nourriture est importante pour grandir et rester en bonne santé. Une fois parvenus à lâge adulte, ils prêteront probablement davantage dattention à ce quils mangeront, en sintéressant à la fois à la quantité et à la qualité des aliments. Cest de cette manière quon pourra faire baisser le risque dathérosclérose, mais aussi dautres risques – hypertension artérielle, cancers digestifs, diabète par exemple – liés aux comportements alimentaires.
Source : BMJ du 15/3/97, cité par Impact Quotidien du 25/3/97
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.