La sieste, c’est tout un art !

16 mars 2012

La sieste c’est tout bénéfice à condition qu’elle soit courte ! Pour une récupération optimale, elle ne doit pas durer plus de 20 minutes. Vous n’êtes pas une adepte ? Essayez tout de même. Le déjeuner passé, coupez le téléphone, installez-vous en position confortable. Fermez les yeux…

D’après une enquête – Institut du Sommeil et de la Vigilance (INSV)/OpinionWay – réalisée auprès de 1 010 Français, un tiers des personnes interrogées effectueraient au moins une sieste par semaine. Pour une durée moyenne de… 57 minutes.

« C’est beaucoup trop long pour une sieste récupératrice », confirme le Dr Joëlle Adrien, directrice de recherche à l’INSERM et présidente du Conseil scientifique de l’INSV. « Cette durée excessive traduit vraisemblablement un manque général de sommeil ».

Les spécialistes distinguent deux types de sieste :
– La micro-sieste : micro car elle dure 2 à 3 minutes. Il s’agit plus d’une période de relaxation que d’un véritable sommeil. Pour essayer, isolez-vous, concentrez votre attention sur une idée qui vous est agréable et respirez calmement ;
– La sieste classique : d’une durée de 10 à 20 minutes, elle se pratique à l’abri de la lumière, dans une position confortable. Idéalement, elle se déroule après le déjeuner entre 13 et 15 heures. Ses effets sont amplement prouvés : elle permet d’abaisser le niveau des hormones liées au stress. Elle participe aussi à la récupération musculaire et exerce un rôle non négligeable dans la restructuration des neurones. Un bon point pour la mémoire et la concentration.

Pour l’INSV, « quelle que soit la sieste, le réveil doit être suivi d’une reprise rapide de l’activité. Sinon, le risque est de prolonger de façon excessive la durée de repos. Ce qui peut perturber le rythme veille-sommeil ».

En revanche, lorsque la durée de cette période diurne de sommeil se prolonge jusqu’à 1 heure voire 1 heure 30, le Dr Adrien ne parle plus de sieste mais de « somme ». Ces derniers doivent être « réservés » aux personnes dont la durée de sommeil est habituellement inférieure à 6 heures. Et qui se trouvent donc en dette de sommeil. Pour les autres en effet, ce « gros dodo » est vraiment susceptible d’altérer la qualité de sommeil de la nuit suivante.

  • Source : Institut du Sommeil et de la Vigilance, mars 2012

Destination Santé
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