La slow life : ralentir pour mieux vivre

08 octobre 2021

Dans une société où tout va très vite, un (contre) courant semble gagner du terrain. Un courant où l’on prend le temps, où l’on ralentit pour aller mieux. Son nom : la slow life.

Vous l’aurez compris, l’anglicisme « slow life » renvoie à une manière de vivre qui consiste à ralentir pour mieux profiter. Dans nos vies chronophages dominées par le virtuel, l’idée est de s’ancrer dans le réel et de renouer avec les petits plaisirs de l’existence. Un objectif que nous sommes nombreux à vouloir atteindre. Une récente étude de l’Observatoire Société et Consommation nous apprenait ainsi que 80% des Français estiment que le rythme de vie dans la société actuelle est trop rapide et 82% aimeraient ralentir.

La slow life au quotidien

Carpe diem, vous connaissez ? C’est bien par là qu’il faut commencer. En prenant conscience de l’instant présent, de ce que vous ressentez, vous en profiterez davantage. Plusieurs fois par jour donc, interrogez-vous sur votre ressenti.

  • Faites une chose à la fois. Ainsi vous ne vous éparpillerez pas et serez vraiment à ce que vous faites.
  • Pour les arts de la table, on oublie les « fast-food » et on préfère le fait maison. Prenez le temps de cuisiner, de faire le marché, de discuter avec les producteurs…
  • Créez ! Fabriquer de ses mains donne une sensation de confiance en soi. Peignez, sculptez, jouez de la musique. Le plaisir simple de dire « c’est moi qui l’ai fait ! »
  • Partagez en famille. L’idée n’est pas de prendre vos cliques et vos claques et de partir vivre au fin fond de la campagne, loin de tout. Mais seulement de vous aménager des moments dans la journée, pour discuter, cuisiner, raconter des histoires… bref, être ensemble.
  • Reconnectez-vous avec la nature. Le temps perdu car passé devant les écrans est effrayant. Sortez, ressourcez-vous. Certains appelleront cela « glander » ou « traîner ». En slow life, il s’agit davantage de « faire le plein d’énergie ». Car il ne s’agit pas là de faire l’éloge de la paresse (quoique…). Mais plutôt de changer de mode de vie, pour gagner en créativité et en productivité.

A noter : le mouvement slow life gagne aussi les villes. En 2010, Segonzac a été la première ville de France labellisée « ville lente ». Les communes qui signent la charte s’engagent à mener une politique municipale durable, locale et solidaire.

  • Source : https://www.laslowlife.fr/

  • Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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