La taille des seins, un obstacle à la pratique sportive

25 août 2023

Les femmes ayant une forte poitrine ont tendance à faire moins d’activité physique. Mais une étude vient de montrer qu’après une chirurgie de réduction mammaire va de pair avec la reprise d’une pratique sportive.

Il y a presque 10 ans, une étude britannique avait montré qu’une femme sur cinq délaissait la pratique d’une activité physique à cause de sa… poitrine ! Faisant de cette raison la quatrième citée par celles qui ne font pas de sport, après le manque d’énergie, les contraintes horaires et les problèmes de santé. Les femmes concernées expliquaient alors cet état de fait par des difficultés à trouver un soutien-gorge adapté et une gêne par les mouvements excessifs de leur poitrine. Une hypertrophie mammaire pouvant aussi entraîner des douleurs, notamment au niveau du dos et des cervicales.

Mais une étude publiée dans le Journal of Reconstructive Surgery que si la taille des seins affecte bien les habitudes d’exercice, une chirurgie de réduction mammaire modifie la volonté de faire de l’exercice. En interrogeant près de 2 000 femmes, des chercheurs australiens (Université Flinders) ont en effet constaté que celles ayant subi une réduction mammaire déclaraient mener des modes de vie plus sains et plus actifs qu’avant. Et ce comparé à celles qui étaient entravées par leur poitrine.

Rappelant les bienfaits pour la santé d’une activité physique régulière, les auteurs plaident en faveur d’une meilleure sensibilisation et d’un meilleur accès à la mammoplastie. En France, selon l’Institut du sein, « une plastie mammaire de réduction est prise en charge par la sécurité sociale lorsque l’intervention retire plus de 300 grammes par sein (ce qui correspond généralement à une diminution d’un ou de deux bonnets). »

  • Source : Journal of Reconstructive Surgery

  • Ecrit par : Vincent Roche

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