











Accueil » Médecine » Maladies infectieuses » La tuberculose fait de la résistance… mais des solutions existent !
es nombreuses recherches menées sur les nouveaux antibiotiques ont permis de mettre au point de nouvelles molécules contre la forme multirésistante de la tuberculose ©Phovoir
Selon l’OMS, près de 500 000 patients souffrent de tuberculose multirésistante dans le monde. Cela signifie que cette forme de la maladie résiste à au moins deux antituberculeux. Et la France n’est pas épargnée par ce phénomène qui inquiète de plus en plus les acteurs de la santé publique.
Alors que la tuberculose faisait partie des maladies du passé, la France doit faire face à une recrudescence de la forme multirésistante (TB-MR). Après une stabilisation des cas entre 2006 et 2010 (environ 50 par an), leur nombre a augmenté en 2011 et 2012, passant de 69 à 92. Les épidémiologistes expliquent ce phénomène par les flux migratoires de plus en plus importants en raison de l’ouverture des frontières. La majorité des patients sont en effet originaires des pays de l’Europe de l’Est. A titre d’exemple, en 2012 la France enregistrait 26 cas de TB-MR en provenance de Géorgie contre… 2 en 2006 !
Qu’est-ce que la multirésistance ?
« Le bacille de la tuberculose peut devenir résistant aux antimicrobiens utilisés pour guérir la maladie », indique l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). « La TB-MR est une tuberculose contre laquelle l’isoniazide et la rifampicine, les 2 antituberculeux les plus puissants, ne sont pas efficaces. » Ce n’est pas tout, parmi les 500 000 cas annuels, 10% sont dits ultrarésistants. Ce qui correspond à une résistance aux deux antibiotiques de première ligne donc, mais aussi à ceux de deuxième ligne (fluoroquinolones et au moins un antituberculeux injectable).
Des solutions ?
Heureusement de nouvelles molécules ont été développées. A l’image de la bédaquiline qui dispose d’une autorisation temporaire d’utilisation (ATU) en France. Avec le délamanid, elle figure d’ailleurs sur la liste des médicaments essentiels de l’OMS pour la prise en charge de la tuberculose. Elle cible l’adénosine synthase, une enzyme indispensable à Mycobacterium tuberculosis. Ce nouveau mode d’action minimise le risque de résistance croisée avec les médicaments actuellement disponibles.
Source : Communiqué de presse Janssen, juin 2015
Ecrit par : Emmanuel Ducreuzet – Edité par : Vincent Roche
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.
Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous offrir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre quelles sections du site Web vous trouvez les plus intéressantes et utiles.
Plus d'informations sur notre politique de cookies sur nos CGU.
Ce site utilise Google Analytics pour collecter des informations anonymes telles que le nombre de visiteurs sur le site et les pages les plus populaires.
Si vous désactivez ce cookie, nous ne pourrons pas enregistrer vos préférences. Cela signifie que chaque fois que vous visitez ce site, vous devrez activer ou désactiver à nouveau les cookies.