La varicelle tue des enfants en bonne santé ! Vaccinons-les sans hésitation

17 mars 2004

En France, près de 20 enfants décèdent chaque année d’une varicelle. Depuis 1995 aux Etats-Unis, la vaccination a été mise en place chez tous les nourrissons de 1 à 2 ans. Force est de constater son innocuité, et son efficacité. A notre tour de vacciner!

Les petits français tués par la varicelle ne sont pas des immuno-déprimés. Des enfants très surveillés ceux-là, et mis sous antiviraux dès les premiers symptômes. Avec succès d’ailleurs… Non, les enfants qui meurent de varicelle sont, au départ, en bonne santé !

Pour éviter ces morts intolérables, nous nous devons de vacciner les enfants contre la varicelle. Pour les spécialistes, le doute n’est pas permis ! Et ils ne manquent pas d’arguments, qu’ils ont rappelés lors du Médec à Paris
– La vaccination est bien tolérée, les effets secondaires en sont bénins: une douleur au point d’injection, une rougeur, une petite éruption ;
– Aux Etats-Unis, l’incidence de la maladie a diminué de plus de 80% et les décès, de 95% ;
– Enfin, le rapport coût/efficacité de la vaccination est correct : sans aucun doute, ce vaccin fera faire des économies à la société.

Tentant à tout point de vue, non ? Les détracteurs du vaccin – il y en a… – avancent des arguments qu’il paraît difficile de ne pas réfuter:
– La vaccination selon eux, favoriserait la recrudescence des zonas : logique pensera-t-on si l’on est informé, varicelle et zona sont provoqués par le même virus. Faux en réalité. Car le vaccin contre la varicelle est basé sur un virus vivant atténué. Le risque de zona de ce fait, est 4 fois moins élevé qu’avec un virus ” sauvage “, celui de la maladie. En réalité, aucune augmentation du nombre de cas de zonas n’est actuellement constatée aux USA ;
– Certains opposants considèrent que ce programme de vaccination des nourrissons décalerait l’apparition de la maladie à des âges plus avancés. Un moment où l’infection serait plus dangereuse, la varicelle de l’adulte étant plus grave que celle de l’enfant. Ce pourrait être vrai… si la couverture vaccinale de la population infantile était insuffisante ;

Quant à la polémique sur la multiplication des vaccins qui transformeraient nos enfants en ” pelote d’épingles “, mieux vaut un vaccin – avec quelques rougeurs… – que 20 décès par an ! Une bonne communication des médecins vers les parents, et des fabricants comme des pouvoirs publics vers les médecins, s’avère indispensable. Voilà sans doute l’essentiel…

  • Source : de nos envoyés spéciaux au Médec, Paris, 16-19 mars 2004

Destination Santé
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