La vitamine E au secours de l’Alzheimer?

29 septembre 1998

Grâce à ses propriétés antioxydantes, la vitamine E pourrait ralentir la progression de la maladie d’Alzheimer. Le cerveau des malades renferme, on le sait, des plaques formées de protéine amyloïde, une substance toxique qui génère des radicaux libres oxydants. Ces derniers attaquent et détruisent les cellules nerveuses. Le Pr. Allan Butterfield, chimiste à l’Université du Kentucky (Etats-Unis), a observé chez la souris la mort des cellules cérébrales sous l’effet de la protéine amyloïde.

Ensuite, par modification génétique il a obtenu des cellules productrices d’antioxydants, qui se sont montrées résistantes à la protéine amyloïde. Enfin, grâce à un apport de vitamine E qui est un antioxydant bien connu, il a pu empêcher la mort cellulaire dans la très grande majorité des expériences réalisées.

Pour le Pr. Butterfield, ce sont des phénomènes d’intense oxydation qui sont à la base de la maladie d’Alzheimer. Environ 4 millions d’américains en sont atteints et cette affection représente la 4ème cause de décès aux Etats Unis. Divers antioxydants sont actuellement testés sur l’homme dans les grands centres mondiaux de recherche, et il semble que la vitamine E à haute dose permette effectivement de freiner l’évolution de la maladie. Il semble que la vitamine E à haute dose permette effectivement de freiner l’évolution de la maladie.

  • Source : New Scientist 05/09/98

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