











Grâce à ses propriétés antioxydantes, la vitamine E pourrait ralentir la progression de la maladie dAlzheimer. Le cerveau des malades renferme, on le sait, des plaques formées de protéine amyloïde, une substance toxique qui génère des radicaux libres oxydants. Ces derniers attaquent et détruisent les cellules nerveuses. Le Pr. Allan Butterfield, chimiste à lUniversité du Kentucky (Etats-Unis), a observé chez la souris la mort des cellules cérébrales sous leffet de la protéine amyloïde.
Ensuite, par modification génétique il a obtenu des cellules productrices dantioxydants, qui se sont montrées résistantes à la protéine amyloïde. Enfin, grâce à un apport de vitamine E qui est un antioxydant bien connu, il a pu empêcher la mort cellulaire dans la très grande majorité des expériences réalisées.
Pour le Pr. Butterfield, ce sont des phénomènes dintense oxydation qui sont à la base de la maladie d’Alzheimer. Environ 4 millions daméricains en sont atteints et cette affection représente la 4ème cause de décès aux Etats Unis. Divers antioxydants sont actuellement testés sur lhomme dans les grands centres mondiaux de recherche, et il semble que la vitamine E à haute dose permette effectivement de freiner lévolution de la maladie. Il semble que la vitamine E à haute dose permette effectivement de freiner lévolution de la maladie.
Source : New Scientist 05/09/98
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