L’ail et l’oignon, deux super-aliments
17 décembre 2020
C’est peu dire que l’ail et l’oignon occupent une place de choix dans la cuisine française. Ces condiments accompagnent de nombreux plats, tout en offrant de multiples bienfaits pour notre santé…
Intéressons-nous tout d’abord à l’oignon. Il en existe d’innombrables variétés. Les plus connues sous nos contrées, sont :
- L’oignon rouge : à la saveur douce et sucrée, convient aux salades et à la préparation de compotes ;
- L’oignon jaune ou blanc : à la cuisson il développe un goût suave.
Vous aimerez les oignons frais, très doux, dans lesquels ‘tout est bon’ : la tige aussi bien que le bulbe. Et vous apprécierez aussi les oignons de conservation, plus gros et plus piquants, que vous devrez « éplucher ». Ils joueront pleinement leur rôle de condiment. Blanc, violet ou rose… L’ail aussi se décline en plusieurs variétés, en fonction notamment de deux saisons : le printemps et l’automne.
Bons pour la tension ?
Ail et oignons appartiennent tous à la famille des liliacées, au même titre que les échalotes, les poireaux et la ciboulette. Leur forte teneur en composés organo-soufrés et en flavonoïdes leur confèrent des propriétés anticancéreuses intéressantes. De nombreuses études l’ont démontré. Ils contribuent également à diminuer la pression artérielle chez les hypertendus.
Consommé cru, l’ail se révèle particulièrement riche en magnésium, en sélénium et en vitamines B1, B2 et B6. Quant à l’oignon cru, il apporte plus de 150 mg de potassium pour 100 g. Ses glucides assurent l’essentiel de l’apport énergétique, d’ailleurs réduit : 30 kilocalories pour 100 g. Il renferme également de petites quantités d’acides gras oméga-3.
Voici quelques astuces…:
- L’ail se conserve au frais, à l’abri de l’humidité. N’oubliez pas de retirer le petit « germe » vert, peu digeste, et abstenez-vous de hacher votre ail à l’avance. Il s’oxyde rapidement et devient amer. Comme vous le savez naturellement, l’ail a tendance à donner une haleine… parfumée. Pour y remédier, vous pouvez mâcher à la fin du repas, quelques feuilles de menthe ou de persil : ces deux herbes sont en effet très riches en chlorophylle. Et il n’y a pas mieux pour purifier l’haleine ;
- Celles et ceux qui digèrent mal l’oignon cru peuvent le faire dégorger avec du sel fin, puis le rincer soigneusement et l’essuyer avant de le consommer.
- La proximité d’un oignon pelé vous fait pleurer ? Ce phénomène est dû aux essences volatiles qu’il dégage. Pour limiter les dégâts, épluchez les bulbes sous l’eau ou à proximité d’un filet d’eau courante. Vous pouvez aussi ébouillanter l’oignon quelques secondes. Cette technique présente toutefois un inconvénient : la chaleur inhibe de nombreuses propriétés de l’oignon. Côté conservation, ne les gardez pas plus d’une semaine au réfrigérateur. Un oignon entamé par ailleurs, doit être consommé au plus vite, ou jeté.
Un problème de digestion ? L’un et l’autre sont particulièrement « lourds » sur l’estomac, surtout lorsqu’ils sont soumis à de longues cuissons, ou mélangés à des ingrédients gras. Si vous ressentez régulièrement cette impression de « lourdeur », associez-les à des herbes aromatiques rafraichissantes comme le persil, le basilic, le romarin ou le thym. Elles facilitent la digestion et allègeront aussi votre haleine.