L’allergie au soleil, ça existe
17 août 2017
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Vieillissement cutané prématuré, développement de cancers, atteintes oculaires… Les dangers à long terme du soleil sans protection adaptée sont de mieux en mieux connus. Mais saviez-vous qu’une exposition même raisonnable pouvait se solder instantanément par des rougeurs et des démangeaisons sur les peaux prédisposées ?
C’est un phénomène peu connu des vacanciers et pourtant, 10 à 20% de la population souffrirait de lucite estivale, dont une très grande majorité de jeunes femmes ayant la peau claire. Cette allergie au soleil se traduit par une éruption de petits boutons rouges au niveau du décolleté, des épaules, des bras, des jambes et du dessus des pieds. Cet urticaire peut provoquer de fortes démangeaisons. Si dans la plupart des cas les symptômes régressent spontanément en 5 à 15 jours, à condition bien sûr de supprimer toute exposition solaire, les récidives sont inévitables. La prescription d’antihistaminiques et/ou de cortisone est parfois nécessaire pour soulager la poussée.
Protection SPF 50+ obligatoire
Pour tenter d’échapper à la lucite estivale, une seule solution : s’exposer très progressivement (pas plus de 20 minutes le premier jour) et utiliser, même par temps nuageux, des crèmes solaires indices 50 spécifiques peaux intolérantes. Si cela ne suffit pas, le dermatologue peut prescrire un traitement préventif à base d’antioxydants ou d’antipaludéens de synthèse, voire des séances de photothérapie. Attention, ces expositions aux UV dans un but thérapeutique n’ont rien à voir avec des séances d’UV en cabine de bronzage. Ces dernières ne préparent en rien la peau au soleil. Pire, elles lui font courir de gros risques.