











© Zdravinjo/Shutterstock.com
A l’Université du Colorado d’Aurora (Etats-Unis), le Dr Jenn Leiferman et son équipe travaillent sur le thème de la parentalité. Au cours de leurs derniers travaux, les scientifiques se sont intéressés à l’anxiété des jeunes parents, les pères notamment. Ils ont ainsi compilé les données de 23 études publiées entre 2015 et 2020, jusqu’à constituer une « cohorte » de 40 000 participants.
Résultat : 11% des jeunes pères rapportent un sentiment d’anxiété, éprouvé entre le premier trimestre de la grossesse et l’âge d’un an, de leur enfant. Plus d’un sur dix : la proportion a surpris les auteurs. « Elle est relativement élevée comparée aux études réalisées sous le pilotage de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), qui évoquent des taux situés entre 2,2% et 3,8% », souligne le Dr Leiferman.
La prévalence de l’anxiété est-elle ainsi sous-estimée ? L’hypothèse n’est pas exclue. « En revanche, nous savons que la transition vers la parentalité constitue un évènement majeur de la vie », poursuit-elle. Référence à des questionnements économiques, professionnels etc. « Nous espérons surtout que ce travail contribue à identifier des stratégies de prise en charge pour les parents – pères notamment – angoissés ». D’autant plus que ce travail a été réalisé avant la crise sanitaire…
Source : Journal of Psychosomatic Obstetrics & Gynecology, 5 avril 2021
Ecrit par : David Picot - Edité par : Emmanuel Ducreuzet
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.