L’AVC, tous concernés !
29 octobre 2018
Syda Productions/shutterstock.com
L’accident vasculaire cérébral (AVC) est l’affaire de tous ! En ce 29 octobre, journée mondiale de l’AVC, la Société française neuro-vasculaire (SFNV) lance un « message fort » à l’ensemble de la population. Et pour cause : 140 000 Français sont concernés chaque année. Soit un toutes les quatre minutes.
Aujourd’hui en France, environ 800 000 personnes vivent avec le souvenir d’un AVC. Parmi elles, 500 000 en conservent des séquelles. Et sur les 140 000 nouvelles victimes par an, 30 000 en décèdent. A l’échelle mondiale, l’AVC est donc une des principales causes de mortalité, la première cause de handicap acquis de l’adulte et la deuxième cause de démence après la maladie d’Alzheimer. Il est encore la première cause de mortalité chez la femme.
Des ‘jeunes’ aussi
L’AVC ne frappe pas que des personnes âgées. Un quart de ces accidents surviennent chez des moins de 65 ans. « Et le taux de patients ‘jeunes’ hospitalisés pour un AVC croît chaque année avec des augmentations importantes entre 35 et 64 ans », précise la SFNV. Laquelle rappelle que « nous sommes tous concernés », tout en précisant les principales causes de l’AVC : l’hypertension artérielle, le diabète, l’obésité, le tabac et l’alcool.
Autant de facteurs de risque qui restent évitables par « une prévention adaptée ». L’autre levier de lutte réside dans « la rapidité de prise en charge, élément essentiel pour limiter le risque de décès et de séquelles fonctionnelles », souligne la SFNV. Deux traitements – la thrombolyse depuis 2003 et la thrombectomie depuis 2015 – ont permis de diminuer considérablement le risque de séquelles.
Des symptômes soudains et latéralisés
A condition d’appeler le 15 sans attendre, en présence :
– d’une paralysie, une faiblesse ou un engourdissement d’une partie ou de la moitié du corps ;
– d’une déformation de la bouche, des difficultés à parler ;
– d’une perte de la vision d’un œil ;
– de troubles de l’équilibre, de la coordination ou de la marche ;
– d’une céphalée atroce inhabituelle.
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Source : Société française neuro-vasculaire (SFNV), 25 septembre 2018
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Ecrit par : David Picot – Edité par : Dominique Salomon