Le bidet, un confident en voie de disparition

26 août 2010

Il trône encore dans quelques salles de bain françaises, où il suscite parfois la fascination de certains visiteurs. A quoi et à qui sert donc le bidet ? Petit coup de projecteur sur cette cuvette pas comme les autres, qui serait née en France au XVIIIème siècle. Le bidet alors, était surnommé le « confident des dames ».

L’expression est tirée du seul et unique ouvrage qui aurait été exclusivement consacré à cet objet : Le bidet du XVIIIème au XXème siècle : histoire d’une intimité. Il serait l’œuvre de « meubliers » parisiens de la Cour de Louis XV. Mais le nom de son inventeur et la date précise de sa création restent encore mystèrieux.

Au XVIIIème siècle, « période de libertinage, il joua le rôle de confident de ces dames avant de devenir l’indispensable objet du confort sanitaire moderne », expliquent les auteurs de cet ouvrage insolite : Juila Csergo et Roger-Henri Guerrand.

A l’origine, le bidet était le plus souvent disposé dans la chambre à coucher. Après avoir longtemps été « associé aux choses du sexe, à la nudité, à l’intimité, aux thérapies vénériennes et aux funestes secrets des familles », il a donc progressivement gagné la salle de bain, à usage de toilette intime. Aujourd’hui le bidet a quasiment disparu des logements récents… et des catalogues de matériels sanitaires. Mais la demande semble-t-il, connaîtrait un regain …

  • Source : Le bidet du XVIIIème au XXème siècle : histoire d’une intimité, de Juila Csergo et Roger-Henri Guerrand. La Découverte Editeur

Destination Santé
Résumé de la politique de confidentialité

Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous offrir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre quelles sections du site Web vous trouvez les plus intéressantes et utiles.

Plus d'informations sur notre politique de cookies sur nos CGU.

Aller à la barre d’outils