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« Le bouillon, c’est l’exemple parfait d’un aliment simple, complet et efficace », explique le Dr Jacques Brassier, médecin nutritionniste et enseignant en physionutrition. « Il apporte à la fois de l’hydratation, des minéraux, des acides aminés essentiels et des peptides de collagène. Autant de nutriments dont notre organisme a besoin pour se régénérer. »
Le principe est aussi basique que génial : on fait mijoter longuement os, tendons, viande, légumes et aromates. La cuisson lente permet d’extraire tout ce que ces ingrédients ont de meilleur. « On parle d’un véritable concentré nutritionnel », souligne le Dr Brassier. « Le bouillon contient des acides aminés comme la glycine et la proline, du collagène, du calcium, du magnésium, du potassium et de la glutamine. Or, ces éléments sont directement assimilables » Résultat : le bouillon soutient la muqueuse intestinale, nourrit le microbiote et renforce la barrière immunitaire.
« La glutamine, par exemple, est le carburant des cellules de l’intestin. Elle aide à réparer les muqueuses fragilisées. C’est un excellent aliment de soutien pour les personnes stressées, fatiguées ou sujettes aux troubles digestifs », ajoute-t-il.
Les vertus du bouillon dépassent la sphère digestive. Grâce à sa teneur en collagène, il contribue aussi à la santé des articulations et à la fermeté de la peau. « Les peptides de collagène contenus dans le bouillon ont un effet “signal” : ils stimulent la production naturelle de collagène par l’organisme », explique le Dr Brassier. « On peut donc parler d’un véritable soin de l’intérieur. » Certains l’intègrent dans des cures “détox” ou des périodes de jeûne, d’autres en font un rituel du soir. Et on peut encore s’en servir de base pour réaliser des sauces exquises et gourmandes. « Le bouillon est digeste, hydratant, rassasiant, et il réchauffe. Il coche toutes les cases de l’aliment bien-être », résume le spécialiste.
Le succès du bouillon a cependant son revers : le marché s’est rempli de produits industriels plus proches du “cube arômatisé” que du vrai bouillon traditionnel. « Les bouillons déshydratés du commerce sont souvent bourrés de sel, de graisses modifiées et d’exhausteurs de goût », déplore le Dr Brassier. « Ils ne contiennent ni collagène ni minéraux, et n’ont donc pas d’intérêt nutritionnel. »
Pour profiter de ses bienfaits, mieux vaut donc miser sur la qualité : des ingrédients bruts, une cuisson lente, et aucune transformation excessive. « C’est justement le pari de Maison Bouillon, qui remet au goût du jour la tradition française du bouillon longuement mijoté : produits naturels, recettes artisanales, bocaux en verre et absence totale d’additifs. Une approche authentique, fidèle à l’esprit originel de ce plat santé. »
Ce n’est pas qu’une histoire de nutriments — c’est aussi une affaire de cœur ! Le bouillon, c’est le doudou de la cuisine : il réchauffe, il apaise. « Il nous ramène à l’essentiel, au plaisir des choses simples », sourit le Dr Jacques Brassier. « Dans un monde où tout va vite, s’accorder une tasse de bouillon, c’est partager un moment de plaisir et de réconfort. Ce n’est pas un médicament, mais c’est un aliment fonctionnel, utile pour tout le monde : enfants, seniors, sportifs ou personnes fatiguées. On retrouve enfin du bon sens dans l’alimentation », conclut le médecin.
· Préférez les bouillons artisanaux : sans additifs, sans exhausteurs de goût ;
· Regardez la cuisson : longue (plus de 8 h) (plus de 4h) pour une meilleure extraction du collagène et des minéraux ;
· Vérifiez la composition : os, légumes, herbes, eau — et rien d’autre ;
· Évitez les cubes et poudres : pratiques, mais sans réelle valeur nutritionnelle.
Pour plus d’informations sur Maison Bouillon : https://www.maison-bouillon.fr/
Source : Interview du Dr Jacques Brassier, octobre 2025
Ecrit par : Emmanuel Ducreuzet – Edité par : Vincent Roche