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En tout cas, le cannabis consommé régulièrement serait un facteur déclenchant de la schizophrénie ! Les chiffres – de l’INSERM – parlent d’eux-mêmes.
Selon une nouvelle expertise collective de l’Institut, la prévalence des troubles schizophréniques chez les sujets dépendants au cannabis est de 6 %, contre environ 1% dans la population générale.
D’après différentes études, entre 13% et 42% des schizophrènes ont été dépendants au cannabis à un moment donné de leur existence. Entre 8% et 22% reconnaissent aussi que, dans les six mois précédant leur entrevue avec un psychiatre, ils consommaient régulièrement du chanvre. Une enquête menée en France montre enfin que 36% des schizophrènes hospitalisés sont ou ont été des fumeurs réguliers de cannabis…
Cette association entre l’existence de troubles schizophréniques et l’usage régulier du cannabis trouverait son origine dans diverses situations. D’abord, le fumeur utiliserait le cannabis comme une sorte d’automédication primaire de la schizophrénie et des troubles de la personnalité qu’elle entraîne.
Le chanvre est alors utilisé pour soulager les premiers troubles : anxiété et anhédonisme, c’est-à-dire une absence pathologique de plaisir. A moins qu’inversement la consommation de cannabis ne soit à l’origine des troubles. Dans cette dernière hypothèse, les joints révèlent la vulnérabilité mentale du consommateur.
D’autres études seront nécessaires pour préciser le lien entre cannabis et schizophrénie. Mais une chose paraît acquise. Chez un sujet psychologiquement fragile, le cannabis ne fait qu’aggraver les choses…
Source : INSERM, 22 novembre 2001
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