Le cristallin, un athlète qui se fatigue vite

09 novembre 2005

Vers 50 ans, la vue “de près” décline, c’est la presbytie. En fait ce ne sont pas nos yeux qui ne voient plus, mais leur capacité à passer d’une vision éloignée à une vision proche qui baisse. Parce que le cristallin vieillissant perd en élasticité.

A chaque instant nous changeons d’espace visuel. Mais regarder à quelques centimètres ou à une dizaine de mètres nécessite une adaptation de notre système optique, c’est l’accommodation. Le principe est simple : pour voir net des objets situés à des distances différentes, l’oeil doit continuellement ajuster sa puissance optique. Une gymnastique assumée par le cristallin. Un sportif de haut niveau qui perd en souplesse avec l’âge.

En l’occurrence, cela signifie que dès 20 ans notre fonction accommodative, commence à décliner jusqu’à nous obliger à porter des lunettes pour lire le journal. La presbytie arrive donc graduellement, même si elle semble apparaître subitement. Notre cristallin prend en quelque sorte de l’embonpoint, s’épaissit, durcit et ne peut plus assumer sa fonction correctement. Il perd sa souplesse de jeunesse et répond mal aux sollicitations.

Résultat, un dispositif de correction s’impose. Et là, pas question d’acheter des loupes chez le pharmacien, même s’il vous les présente comme des verres correcteurs. Car les lunettes, c’est l’affaire de professionnels ! Dès les premiers signes de fatigue visuelle, rendez-vous donc chez un ophtalmologue. Il examinera vos yeux et vous prescrira le type de verre correcteur adapté à votre vue.

Aller à la barre d’outils