Le don d’organes de A à Z

22 juin 2020

Ce 22 juin est marqué par la Journée nationale de réflexion sur le don d'organe et la greffe. Un acte toujours mal connu et entouré de pas mal d’idées reçues. Petit Abécédaire pour faire le point.

A comme Age. Le don d’organes est possible à tout âge. Quand un enfant décède, ses parents peuvent autoriser le prélèvement de ses organes.

A comme Anonymat. Le nom du donneur ne peut être communiqué au receveur et réciproquement. La famille du donneur peut cependant être informée des organes et tissus prélevés ainsi que du résultat des greffes, si elle le demande à l’équipe médicale qui l’a suivie.

C comme Consentement présumé. Chacun d’entre nous est considérée comme donneur potentiel. A moins d’avoir clairement exprimé son refus de son vivant.

G comme Gratuité. Toute rémunération en contrepartie du don d’organes est interdite et sanctionnée.

M comme Maladie. En cas de maladie, les médecins jugent au cas par cas du prélèvement de chaque organe. Car même s’il existe des contre-indications, c’est l’état de l’organe au moment du prélèvement qui compte.

O comme Organes. Les principaux organes prélevés sont le rein, le foie, le cœur, et dans une moindre mesure, le poumon, le pancréas, les cornées, des parties de l’intestin. Et des tissus comme des artères ou des tendons.

P comme Post mortem. Il est possible de donner un organe ou des tissus de son vivant ou après sa mort. Mais la quasi-totalité (92%) des dons d’organes ou de tissus viennent d’une personne décédée.

R comme Refus. Toute personne peut s’opposer au don de ses organes ou de ses tissus. Pour ce faire il existe 3 possibilités : s’inscrire en ligne sur le Registre national des refus géré par l’Agence de la biomédecine. Transmettre par écrit son refus à ses proches. Ou bien encore, le faire par oral.

V comme Vivant : Le don d’organe de son vivant concerne essentiellement l’un des deux reins. Il ne peut bénéficier qu’à un malade proche (cercle familial ou lien affectif « étroit et stable » précise l’Agence de la biomédecine). Le donneur doit en outre être majeur et remplir des conditions médicales très strictes permettant de vérifier, notamment, qu’il peut subir une intervention chirurgicale sans risque et qu’il n’est pas porteur de certaines maladies transmissibles.

A noter : Le don sauve des vies. Entre 2005 et 2019, plus de 71 000 greffes d’organes ont été réalisées. En 2018, plus de 57 000 patients ont reçu une greffe de tissus.

Cette année la Journée nationale de réflexion sur le don d’organe et la greffe fête ses 20 ans. Pour cette journée anniversaire, l’Agence de la biomédecine a publié sur son compte Instagram @dondorganesetdetissus, une vidéo mettant en scène différentes personnes impliquées du don jusqu’à la greffe : familles de donneurs, infirmière et médecin de coordination, chirurgiens greffeurs, patients greffés… Pour en savoir plus, rendez vous sur www.dondorganes.fr. 

  • Source : Agence de la biomédecine - https://solidarites-sante.gouv.fr/

  • Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

Aller à la barre d’outils