











L’Institut national des Sports et de l’Education physique (INSEP) s’est doté depuis près de deux ans, d’une chambre de CCE. D’abord accessible aux seuls sportifs du Centre, elle est désormais ouverte au public. Les installations sont placées sous la responsabilité d’un kinésithérapeute ou d’une infirmière.
Durée et tenue. Après être passé par deux salles à -10°C et -60°C, le patient séjourne de 2 à 4 minutes dans une chambre à – 110 °C. Il a la possibilité d’y marcher tranquillement, et reste en permanence en contact (visuel et sonore) avec un opérateur. « La séance doit toujours rester confortable et ne pas être douloureuse », précise l’INSEP. Le patient est en tenue de bain ou en short, mais il doit protéger ses extrémités : gants, chaussettes, bonnet, masque de chirurgien.
Un protocole très précis. La cryothérapie exige une discipline… rigoureuse. Les séances sont quotidiennes, pendant 5 jours. Le rythme s’accélère ensuite avec deux séances par jour la deuxième semaine. « En fonction des résultats obtenus, une troisième semaine de traitement pourra être envisagée ».
Objectifs.Rhumatismes inflammatoires, contusion musculaire, cicatrisation, récupération après l’effort… les indications de la CCE sont multiples Quant aux contre-indications, elles sont nombreuses : hypertension, infarctus du myocarde, insuffisance respiratoire, angine de poitrine, thrombose veineuse, grossesse…
En pratique. La CCE n’est pas prise en charge par l’Assurance-maladie, et le forfait proposé par l’INSEP est de 306 euros pour 10 séances. Avant de vous lancer, consultez votre médecin. Il vérifiera si votre état de santé vous permet de faire le grand saut glaciaire…
Source : INSEP, décembre 2010
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