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© Tatevik Bagdasaryan/shutterstock.com
Le goût sucré semble bien relever de l’inné. Le constat date notamment des années 70 à la faveur d’études réalisées auprès de milliers de nouveau-nés à qui il était proposé des solutions sucrées, acides ou amères. Résultat : des sourires dans le premier cas mais des grimaces voire un rejet total dans les deux autres…
La raison de cette appétence envers le goût sucré renverrait au lait maternel et à ses substances nutritives plutôt sucrées que le nouveau-né découvre dès sa naissance. Sa préférence future serait ainsi influencée par ce premier contact. Des travaux rapportent toutefois que ce contact initial pourrait remonter avant la naissance. Plus précisément dès le troisième mois de grossesse, en présence du liquide amniotique, que le fœtus tète et déglutit plusieurs fois par jour. L’acquisition de la préférence pour le goût sucré serait donc aussi possible in utero.
Par la suite, plus l’enfant grandit, plus il est censé accepter d’autres saveurs. A l’image du salé qui lui, relèverait donc de l’acquis. Des études ont ainsi mis en évidence « que d’autres produits alimentaires pouvaient également être affectionnés chez les 7-12 ans, notamment des produits salés qu’ils ont appris à apprécier », explique notamment la sage-femme Claire Masserot dans un article sur l’enfant et les aliments-plaisirs. Avec une attirance soulignée – et sans surprise – pour des produits salés comme les chips, les cacahuètes et le saucisson.
Source : Rajohanesa, N., Ayadi, K. & Masserot, C. (2010). L'enfant, les aliments plaisir et l'équilibre alimentaire: paradoxe ou complémentarité ? Management & Avenir, 37, 140-158. - Clara Candy.Addiction au sucre: neuromarketing et santé publique: le rôle du pharmacien d’officine dans le conseil nutritionnel. Sciences pharmaceutiques, 2017. - Dossier thématique « Fake news en nutrition ». Le goût sucré dans la tourmente. Entre suspicions et réalités. Jean-Louis Schlienger. Elsevier.
Ecrit par : David Picot – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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