











Au palmarès des peurs alimentaires des jeunes parents, le lait figurerait en bonne position ! Il existe certes des intolérances au lait de vache ou au lactose, mais c’est au pédiatre qu’il revient d’en poser le diagnostic. Et ce n’est pas fréquent.
Les enfants « privés » de lait pour de mauvaises raisons voient leur risque de carence en calcium, augmenter. « Ce dernier n’est pas facilement objectivable, et ne se traduit par rien de visible », explique la SFP. « Pourtant l’os de l’enfant se minéralise mal. Et ce n’est que plusieurs années voire plusieurs décennies plus tard, que la catastrophe prendra toute son ampleur : fractures, notamment chez les femmes après la ménopause, mais aussi fractures de fatigue chez le sportif ».
Certains parents, persuadés que le lait est nuisible à la santé de leur enfant, choisissent des substituts totalement inadaptés. Ces derniers sont à base de végétaux : lait d’amande, lait de riz, lait de noisette, lait de soja… Or ces « laits » ne sont pas du lait. Et ils ne se rapprochent ni de près ni de loin, du lait maternel. « A ce stade de la vie, les carences sont graves voire irrémédiables ». Et la SFP de revenir sur un fait divers récent, dont a été victime un nourrisson dont les parents étaient végétaliens, Celui-ci est décédé, « faute d’avoir reçu les nutriments nécessaires à son développement »., rappelle la Société française de Pédiatrie.
Source : Société française de Pédiatrie, 8 avril 2011
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